Diplomatie, enfin les violons s’accordent entre Bamako et Paris!

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Diplomatie
Bamako-Paris, enfin les violons s’accordent du moins c’est ce qui transparaît de certains propos tenus lors du Forum International de Dakar sur la Paix et la Sécurité.

Un des objectifs du Forum International de Dakar sur la paix et la sécurité est le décloisonnement du dialogue et la décrispation des situations conflictuelles diplomatiques et surtout politiques.
C’est donc à l’occasion de ce forum que les autorités françaises et maliennes à travers un dialogue franc voire sincère se sont certaines vérités crues et dures mais raisonnables et pondérées.

Est ce le début d’une décrispation de la crise politique diplomatique qui enflamme les relations entre les deux états amis et frères (le Mali 🇲🇱et la France 🇫🇷.)

Si le secrétaire d’Etat français Chrysoula Zacharopoulou dans son allocution a reconnu que : « …nous misons, nous européens sur la lucidité et la souveraineté de nos partenaires africains. Et sur le renforcement de nos partenariats. Alors, je suis fière de représenter aujourd’hui un pays, la France et un continent l’Europe, qui sont développés et sincèrement engagés aux côtés des pays africains, pour leur sécurité… »
C’est dire que tout ce que les autorités de transition demand est pris en compte, car à la tribune des Nations Unies, et le Ministre Abdoulaye DIOP des Affaires Étrangères et les deux Premiers Ministres ont convenu que le Mali va continuer à coopérer avec des États partenaires qui reconnaîtront son intégrité territoriale et sa souveraineté. Toute a choisi réitérée lors de ce forum de Dakar sur la Paix.
De l’autre côté, le Ministre Diop a reconnu que la France a été au chevet du Mali en 2013 stoppant ainsi l’avancée des djihadistes.

N’est-ce pas là un début de dénouement de la crise politique diplomatique qui divise ces deux états amis et frères ? Tout porte à le croire.

À noter que malgré cette crise persistante, les communautés françaises et maliennes ne peuvent être plus unies.
Disons que d’ici là, il ne reste qu’une invitation de l’Union européenne aux autorités de la transition du Mali pour aplanir leur différend.
Les partenaires multilatéraux dont l’UNESCO, l’OIF et la CIM (Conférence islamique Mondiale) doivent s’impliquer d’avantage.

En attendant, les signaux sont rassurants.